Latifa Bach Hamba, veuve de l’artiste tunisien Jellal Ben Abdallah s’est éteinte hier. La critique d’art Alya Hamza a rendu hommage à celle qui avait « la grâce de la fleur et la légèreté de l’oiseau ».
A travers un texte publié sur la page Facebook de la TGM Gallery dont elle est la directrice artistique, la journaliste et critique d’art Alya Hamza a souhaité rendre hommage à Latifa Bach Hamba (décédé hier lundi 26 décembre 2022), veuve de l’artiste plasticien Jellal Ben Abdallah (1921- 2017).
Le texte de Alya Hamza :
» Elle avait la grâce de la fleur et la légèreté de l’oiseau. En elle, tout était raffinement, préciosité, et délicatesse. Si elle fut sa muse, Latifa ben Abdallah fut aussi l’artiste qui créa l’univers poétique dans lequel évoluait Jellal ben Abdallah.
Les odalisques, les nymphes, les sultanes du peintre de Sidi Bou Saïd avaient toutes le regard ombré, les gestes gracieux, les attaches délicates de Latifa.
Elle avait su créer pour lui un environnement d’une esthétique sophistiquée où tout n’était qu’harmonie et légèreté. Les artistes, les esthètes du monde entier avaient visité sa demeure conçue comme une véritable œuvre d’art.
Récemment lors du vernissage de l’exposition hommage à Jellal ben Abdallah, à la galerie TGM, elle trônait en majesté, et c’est à elle, la muse, la gardienne de la mémoire, que l’on venait rendre hommage. Latifa ben Abdallah nous a quittés, et c’est tout un univers qui disparait. «
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