PDL : Plainte contre Hizb Ettahrir pour «complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État»

Le Parti destourien libre (PDL) a annoncé, ce vendredi 24 février 2023, avoir déposé une plainte auprès de la ministre de la Justice contre le parti islamiste radical Hizb Ettahrir pour «complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat et attaque délibérée en vue de modifier la nature de l’Etat«.

Après avoir adressé une lettre au secrétaire permanent du Conseil national de sécurité sous la présidence de la république, en date du 21 janvier 2023, afin d’appeler, le gouvernement à intervenir en urgence pour qualifier Hizb d’«entité interdite sur sol tunisien», le PDL a porté plainte auprès de la ministre, ce jour, en lui demandant d’utiliser ses prérogatives afin d’accélérer l’envoi du dossier à la partie compétente afin de prendre les mesures nécessaires contre ce parti radical, «dont les activités constituent une menace pour la sécurité nationale».

Le PDL a rappelé, dans son communiqué que la dissolution des partis politiques et des associations relève exclusivement de la compétence du gouvernement, en précisant avoir adressé plusieurs correspondances aux gouvernements qui se sont succédé avant le 25 juillet 2021 pour les appeler à assumer leur devoir de protéger la société et l’État du danger imminent et de dissoudre l’Union Al-Qaradawi, Hizb Ettahrir et « la redoutable pieuvre qui sévit dans le pays »

Le parti présidé par Abir Moussi a également rappelé qu’il a adressé plusieurs correspondances à la cheffe du gouvernement, au Conseil de la sécurité nationale et aux ministres de l’Intérieur, des Domaines de l’Etat et de la Femme et de la famille «mais que celles-ci sont restées lettres mortes», tout en dénonçant le silence de la plupart des dirigeants, des organisations politiques, des organisations, des associations des droits de l’Homme et surtout des associations féministes …

«En l’absence d’actions dans ce sens, le PDL considère que les autorités tunisiennes sous le règne de la Confrérie et de leurs partenaires et sous le règne de Kaïs Saïed après le 25 juillet 2021, parraine des organisations terroristes et fait preuve de négligence dans l’application des lois et la protection de la sécurité des Tunisiens et l’indépendance du pays», ajoute encore le communiqué.

Y. N.

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