Des citoyens tunisiens nous ont contactés pour se plaindre du mauvais traitement dont ils ont fait les frais de la part Tunisair. «Nous avons été pris en otages pendant plusieurs heures, sans avoir le moindre interlocuteur à qui nous adresser pour demander des informations sur le sort qui nous est réservé», dit l’un d’eux, médecin de son état.
Cela s’est passé samedi dernier, 11 mars 2023, à l’aéroport de Tunis-Carthage : les passagers du vol Tunisair722 à destination de l’aéroport de Paris-Orly devaient prendre l’avion à 13 heures. Mais les agents de la compagnie nationale tunisienne leur ont annoncé un retard dont la durée n’a pas été fixée. Mais le retard s’est prolongé au-delà de toute raison, sans que les passagers n’aient été informés ni pris en charge par les agents du transporteur qui se sont brusquement évaporés.
Au final, et après plusieurs crises de nerfs, les passagers ont pu être embarqués vers 19 heures, soit avec six heures de retard, mais pas sur un avion aux couleurs de Tunisair, dont la flotte continue de se rétrécir comme peau de chagrin.
La compagnie a, en effet, entretemps, affrété un avion d’Air Lituanica qui a effectué le trajet Tunis-Paris, non sans avoir au préalable exigé que les bagages à main soit transportés en soute.
I. B.
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