«J’ai aussi vu Kristalina Georgieva, directrice du FMI, à l’ambassade : nous avons échangé quelques mots sur le G7», qui sera conduit par l’Italie en 2024, «et naturellement aussi sur la Tunisie».
C’est ce qu’a déclaré, vendredi 28 juillet 2023, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, aux journalistes à l’hôtel où elle séjourne à Washington, au retour de la réception en son honneur organisée à la Villa Firenze, résidence de l’ambassadrice Mariangela Zappia.
On appréciera ce «et naturellement aussi sur la Tunisie», qui nous touche particulièrement, nous autres Tunisiens, qui sommes abandonnés de tous, sauf de Mme Meloni, qui nous veut du bien et qui semble avoir ajouté une mission au nombre de ses prérogatives : défendre les intérêts de la Tunisie, un voisin pauvre et orphelin, devant les institutions internationales.
Aujourd’hui, samedi 29 juillet, à Milan, devant le siège du consulat tunisien, un groupe de protestataires, Italiens, Tunisiens et Africains subsahariens, se sont mobilisés pour Fati Dosso et Marie, retrouvées mortes dans le désert entre la Tunisie et la Libye. Vidéo.
Les manifestants ont dénoncé, également, le récent mémorandum d’entente sur la migration signé par la Tunisie et l’Union européenne, qui fait peu de cas des droits humains en général et ceux des migrants en particulier.
I. B.
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