Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a exprimé mardi sa solidarité avec les pharmaciens ayant fait l’objet d »un mandat de depôt dans le cadre de l’affaire de trafic de psychotropes ayant éclaté la semaine dernière et a appelé à leur libération.
Dans un communiqué, publié ce mardi 6 février 2024, le SPOT a rappelé que les pharmaciens sont soumis, en matière de détention et de vente de médicaments, aux dispositions des lois 73-55 et 54-69 et à la circulaire du ministère de la santé de l’année 2013 : «Cela leur permet de bénéficier de toutes les garanties légales pour s’acquitter de leur obligations professionnelles et de préserver la santé des citoyens».
De son côté, le président du Syndicat Naoufel Amira a rappelé, dans une déclaration à l’agence Tap, que des pharmaciens exerçant à Béja et à Jendouba ont été arrêtés suite à la saisie de 5 ou 6 boites de psychotropes, en possession de dealers.
Ces médicaments ont été délivrés sous ordonnance médicale auprès des officines concernés, a-t-il souligné, estimant que les pharmaciens ne sont pas lié audit réseau de trafic, qui rappelons implique aussi 3 médecins, dont un exerçant au Bardo, qui ont délivré plusieurs ordonnances, saisies en possession des trafiquants.
Le président du Syndicat considère, par ailleurs, que les arrestations des pharmaciens auront des répercussions sur l’activité pharmaceutique et la vente des médicaments aux citoyens, a-t-il encore lancé.
Y. N.
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