Farouk Al-Khatib était autrefois un père heureux et en bonne santé, mais la détention a eu des conséquences néfastes sur sa santé. Après avoir été détenu pendant 4 mois, il a été libéré le 21 décembre 2023, dans un très mauvais état. (Illustration : Farouk Al-Khatib avant et après son emprisonnement en Israël).
«Au moment de ma libération, ils m’ont dit que, si Dieu le voulait, j’arriverais mort», raconte Farouk Al-Khatib, du village d’Abu Shkhidim, à Ramallah, qui a reçu un diagnostic de cancer de l’estomac avancé peu avant sa libération d’une prison israélienne. Au cours de sa détention, sa santé s’est sérieusement détériorée : il a perdu environ 25 kg et ne pèse plus que 35 kg aujourd’hui.
Selon la famille, l’ex-détenu dans les prisons israéliennes ne souffrait d’aucune maladie chronique avant son arrestation. Une tachycardie a été diagnostiquée lors de sa première arrestation qui a duré quatre ans.
«J’ai été très sévèrement battu. J’ai été frappé à l’abdomen avec une bouteille de gaz par les geôliers (pendant le processus de transfert). J’ai commencé à souffrir de douleurs intenses dans la région de l’abdomen après cet incident. Un mois plus tard, on a appris que j’avais un cancer», raconte Al-Khatib. Avant sa libération, il a été transféré à la clinique de la prison de Ramleh avant d’être finalement libéré de l’hôpital de Soroka après avoir reçu un diagnostic de cancer de l’estomac avancé.
Plus tôt ce mois-ci, il a commencé son premier traitement de chimiothérapie à l’hôpital Istishari, à Amman, en Jordanie.
D’après l’agence Wafa.
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