Abid Briki a été élu secrétaire général du mouvement Tunisie en Avant pour un mandat de cinq ans lors du premier congrès électoral du parti, tenu pendant trois jours, le weekend dernier, à Hammamet.
Le congrès a également élu 17 membres du bureau politique du mouvement et adopté des rapports et des motions contenant des programmes économiques et sociaux, a indiqué Briki à l’agence Tap.
Le congrès a marqué l’adoption de la nouvelle structure du mouvement, qui comprend le bureau politique et un comité central de 71 membres qui se réunit tous les trois mois, ainsi qu’un conseil national qui rassemble des représentants des régions et localités non représentées au comité central.
Concernant les orientations politiques du parti, Abid Briki a déclaré que le mouvement continuera à soutenir le processus du 25-Juillet, initié par le président Kaïs Saïed le 25 juillet 2021, qu’il considère comme «le premier pas vers la libération nationale et sociale, notamment en ce qui concerne la cause palestinienne et l’attitude du pays envers le Fonds monétaire international», par allusion au refus de la Tunisie de mettre en route certaines réformes économiques convenues avec le FMI dans le cadre d’un accord de prêt de 1,9 milliard de dollars, dont la négociation est suspendue depuis octobre 2022.
Briki a toutefois souligné que le soutien du parti au processus du 25-Juillet ne sera pas inconditionnel, «mais plutôt fondé sur une analyse critique des faits», ajoutant que le mouvement ne présenterait pas de candidat aux élections présidentielles, étant entendu que son candidat naturel supposé n’est autre que le président Saïed.
Concernant les relations entre l’exécutif et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Abid Briki, ancien secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, a déclaré que «la croissance économique et le développement ne peuvent être réalisés qu’en créant un climat d’investissement basé sur la stabilité politique et la sécurité sociale, c’est pourquoi il est nécessaire de traiter avec l’organisation syndicale, compte tenu de son rôle socio-économique, et d’établir un dialogue constructif».
«Nous sommes favorables à un dialogue national garantissant un consensus minimum sur les questions qui nous rassemblent pour surmonter les problèmes qui nous gênent et éviter les tensions», a souligné Briki, appelant à des efforts pour jeter les bases de la stabilité politique en s’engageant avec les partis politiques qui soutiennent le processus.
I. B. (avec Tap).
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