Le président de la république, Kaïs Saïed, a dénoncé de nouveau quiconque parmi les Tunisiens qui louent ses services à une partie étrangère, appelant à lui appliquer les dispositions du code pénal.
En recevant, mercredi 6 mars 2024, au Palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki et les directeurs généraux de la Sûreté nationale, Mourad Saïdane, et de la Garde nationale, Husseïn Gharbi, le chef de l’Etat a tenu à souligner que «la Tunisie demeure un Etat souverain et que la souveraineté appartient au seul peuple qui se réserve le droit de fixer librement ses choix». Et de préciser que la loi électorale prévoit entre autres que le parrainage d’un candidat doit se faire nécessairement par le biais d’un nombre d’élus ou d’électeurs locaux. Tout parrainage venant d’une quelconque partie étrangère, a-t-il dit, est une trahison de la patrie et un acte d’inféodation à l’étranger.
Selon un communiqué publié sur sa page Facebook, la présidence de la république a indiqué que le président a mis l’accent aussi sur la nécessité de redoubler d’efforts en vue de lutter contre la criminalité, toutes catégories confondues, saluant, à ce titre l’exploit des forces sécuritaires à démanteler récemment nombre de réseaux de trafic de drogue non moins dangereux que ceux qui s’acharnent à porter atteinte à la sécurité de l’Etat.
Le chef de l’Etat a donné ses instructions en vue de démasquer les réseaux de corruption opérant dans le pays et à les traduire en justice, soulignant que la guerre que mène le pays contre ce fléau ne connaît pas de répit et qu’elle est un choix irréversible. Il a, par ailleurs, vivement critiqué certaines voix qui ont des affinités avec les réseaux et lobbies de corruption, affirmant que, tout en protégeant les droits et les libertés, l’Etat est également dans l’obligation d’œuvrer à faire imposer le respect de la loi à tous.
I. B.
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