Dans un appel diffusé hier soir, dimanche 24 mars 2024, La coordination des familles des prisonniers politiques en Tunisie a exhorté «les forces vives et les consciences libres» à participer à un sit-in de solidarité avec Me Abdelaziz Essid, membre du comité de défense des détenus politiques, et ce après-demain, mercredi 27 mars, à partir de 9 heures du matin, devant le Palais de Justice à Tunis.
Dans son appel, la dite coordination affirme que «le processus du 25 juillet», par allusion au processus politique initié par le président de la république Kaïs Saïed par la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, «cherche à faire taire toute voix libre, à harceler les dirigeants politiques injustement incarcérés et poursuivis pour ce qui est appelé complot contre la sûreté de l’Etat».
La coordination estime que «la comparution de Me Abdelaziz Essid mercredi 27 mars 2024 devant la huitième chambre correctionnelle près du tribunal de première instance de Tunis, accusé d’attribution de faits inexacts à un fonctionnaire public et l’atteinte à autrui via les réseaux sociaux, suite à une plainte déposée contre lui par la ministre de la Justice» s’inscrit dans le cadre de ces tentatives d’intimidation.
La coordination dénonce, par ailleurs, ce qu’elle a qualifié de «transgression claire de toutes les lois locales et internationales relatives aux droits de l’homme» et «annonce sa solidarité totale et inconditionnelle avec Me Abdelaziz Essid face à cette injustice», ainsi que son «rejet de la politique d’intimidation et de harcèlement» suivie par le pouvoir en place.
I. B.
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