Le parti islamiste Ennahdha s’est exprimé, ce mercredi 24 juillet 2024, à propos des mandats de dépôts émis contre son secrétaire général Ajmi Lourimi et ses dirigeants Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi, en dénonçant « une répression qui vise les opposants politiques ».
Dans son communiqué, Ennahdha estime que les accusations portées contre ses dirigeants et en particulier Ajmi Lourimi, visent à « restreindre et à tenter de bloquer leur participation aux affaires nationales notamment la prochaine présidentielle » et interviennent alors qu’il venait d’appeler toutes les parties au dialogue et que le parti venait quant à lui d’inviter ses membres à accorder leurs parrainages aux candidats qu’ils soutiennent.
Tout en réclamant la libération immédiate de ses dirigeants et de tous les détenus politiques, Ennahdha affirme qu’elle « poursuivra son militantisme » et appelle à ce propos toutes les forces politiques et civiles à « s’unir face à la tyrannie et à s’unir afin de faire libérer tous les prisonniers politiques… ».
Rappelons que Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi et Ajmi Lourimi, arrêtés le 13 juillet dernier, avant de faire l’objet de mandats de dépôt émis par le juge d’instruction du Pôle judiciaire antiterroriste.
Y. N.