Nermine Sfar se dit victime d’une tentative de détournement à l’arme blanche

La chanteuse et danseuse Nermine Sfar a révélé, sur son compte Facebook, avoir été victime d’une tentative de détournement à l’arme blanche, hier soir, lundi 29 juillet 2024, à Ksar Saïd, dans le gouvernorat de Manouba. Elle a, également, indiqué avoir déposé plainte auprès des unités sécuritaires.

La star a expliqué que son agresseur est toujours en cavale et que la police a retrouvé chez lui une quantité de cocaïne.

Nermine Sfar affirme connaître le jeune homme, via sa mère Tunisienne et son père, un acteur égyptien nommé Ahmed Diab, qu’elle n’avait pas vus depuis huit ans. C’est un raté, comme le mot même de son père, décédé en 2000. Elle l’aidait de temps en temps matériellement à la demande de ses parents.

Hier, ce dernier lui a téléphoné pour lui dire que sa mère était très malade, souffrant d’un cancer, et lui a demandé de lui rendre visite pour lui remonter le moral, ajoutant qu’elle était seule à la maison parce qu’il était, lui, en voyage, en Egypte.

«Vers 18 heures, j’ai eu un appel d’un numéro inconnu où une voix de femme me demandait : ‘‘Viens me voir ma fille s’il te plaît’’. Je lui ai répondu que j’irai la voir le lendemain matin, mais elle a insisté en disant : ‘‘Non, viens me voir maintenant, je suis encore éveillée’’», raconte Nermine Sfar dans son poste Facebook. Elle ajoute : «Je suis sortie vers 22 heures et je suis allée sans réfléchir à l’endroit qu’elle m’a indiqué. Je pensais que c’était au Bardo, mais c’était à Ksar Saïd. Je ne savais pas que l’endroit était dangereux. C’est pourquoi je suis allée seule.»                

En fait, le jeune homme a imité la voix de sa mère pour faire venir la chanteuse à l’endroit où il l’attendait. Et c’est ainsi qu’il l’a menacée avec une arme blanche et l’a tirée par les cheveux vers un immeuble proche, et ce sont des enfants qui l’ont sauvée en arrivant sur les lieux après avoir entendu ses cris. «Aucun des voisins n’a  cru devoir voler à mon secours», a déploré Nermine Sfar, en affirmant qu’elle ne pardonnera pas à son agresseur.

I. B.