Les vétérinaires et les médecins du secteur privé seront impliqués dans la campagne nationale de vaccination contre la rage, dont la date de lancement va être avancée. Cette maladie, souvent transmise par des chiens errants, a tué 9 personnes depuis le début de cette année, contre «seulement» 6 pour toute l’année 2023. D’où l’urgence d’agir…
Dans ce contexte de crise, un conseil ministériel restreint s’est tenu, lundi 19 août 2024, à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement Kamel Maddouri, qui a approuvé, entre autres mesures, l’activation de la cellule de crise au ministère de la Santé et le renforcement des volets des du programme national de lutte contre la rage, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.
Le conseil, qui a réuni les ministres de l’Intérieur, de la Santé, de l’Agriculture et de l’Environnement, a également autorisé l’organisation de campagnes de sensibilisation et de vaccination au niveau central, régional et local, en ciblant les marchés hebdomadaires dans les régions.
Il a aussi été décidé d’intensifier les interventions pour mieux s’occuper de l’environnement et éliminer les décharges sauvages de déchets ménagers.
De plus, des numéros verts seront mis à la disposition des citoyens pour les informer, les orienter et les sensibiliser. Et un soutien psychologique sera assuré par des spécialistes si nécessaire, notamment aux familles ayant été affectées par ce mal.
Les gouverneurs seront chargés d’assurer le suivi de la mise en œuvre des mesures adoptées, d’organiser des réunions de travail et d’établir un cadre juridique pour réglementer la détention d’animaux dangereux et notamment des chiens.
Le chef du gouvernement a insisté sur l’application immédiate de ces différentes mesures et sur le suivi rigoureux de leur mise en œuvre de manière régulière, en soulignant l’importance d’intervenir en urgence pour fournir tous les moyens logistiques, matériels et humains nécessaires pour la prévention des complications liées à la rage.
I. B. (avec Tap).