Quelque 125 professeurs de droit et de sciences politiques de l’université tunisienne ont signé le communiqué dénonçant l’amendement de la loi électorale une semaine avec la tenue des élections présidentielles, y voyant «une atteinte claire aux principes de l’Etat de droit.»
L’empressement du président de la république à promulguer cette loi, au lendemain même de son adoption par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), est en contradiction avec son rôle de chef d’Etat garant de la précellence de la constitution, surtout en l’absence d’une cour constitutionnelle.
Les professeurs de droit ont estimé que l’implication de Kaïs Saïed, en tant que candidat aux élections présidentielles, dans le processus d’amendement de la loi électorale une semaine avant le scrutin porte atteinte à la transparence de l’opération électorale.
I. B.
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