Zied Dabbar, président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a alerté, ce vendredi 18 octobre 2024, sur la situation des journalistes emprisonnés, la qualifiant de très mauvaise.
Lors de son intervention à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le Syndicat en partenariat avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ), le président du SNJT a en effet affirmé que l’état de santé du journaliste Mohamed Boughalleb s’est détérioré et que celui de Chadha Haj Mbarek est au moins préoccupant.
Zied Dabbar a par ailleurs pointé du doigt la lenteur des procédures judiciaires concernant les procès des journalistes, notamment Borhen Bsaies et Mourad Zeghidi entre autres collègues détenus, tout en tenant la ministre de la Justice, Leila Jaffel, responsable de leur sécurité.
De son côté, le bâtonnier Hatem Mziou a réaffirmé la solidarité de l’Ordre des avocats avec les journalistes et son attachement à la liberté de la presse, un acquis obtenu grâce à de grandes luttes et de grands sacrifices, a-t-il rappelé
Rejetant toute restriction à la liberté d’expression, le bâtonnier a appelé, dans ce sens à abroger le décret-loi 54 relatif à la lutte contre les crimes électroniques.
Y. N.
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