Slim Riahi s’apprête à rentrer en Tunisie après un exil de 5 ans  

Slim Riahi, homme d’affaires, et ancien activiste politique qui semble être revenu de ses ambitions de pouvoir, a annoncé sur sa page Facebook, hier, lundi 21 octobre 2024, qu’il compte rentrer en Tunisie, qu’il a quittée depuis plusieurs années, avant la fin de cette année.

L’ancien président de  l’Union patriotique libre (UPL) et du Club africain (CA), qui ne s’était pas fait que des amis lors de ses années d’activisme politique et sportif entre 2011 et 2019, a déclaré dans un poste Facebook que son comité de défense lui a suggéré de lancer les procédures nécessaires pour son retour au pays, «plein d’espoir et de foi dans une justice équitable, et dans une patrie où personne n’est victime d’injustice, surtout après les accusations de trahison et de complot contre l’Etat retenues contre eux qui, par le passé, ont fabriqué des accusations mensongères contre moi et qui ont tenté de me soumettre ou de me mettre en prison en faisant pression sur la justice», par allusion aux dirigeants du parti islamiste Ennahdha, aujourd’hui incarcérés, à commencer par leur chef Rached Ghannouchi.   

Slim Riahi a enchaîné en affirmant qu’il a suivi avec satisfaction la cérémonie de prestation de serment du président Kaïs Saïed, qu’il a félicité, lui souhaitant le succès et la réussite au service de la Tunisie et des Tunisiens. «J’ai perçu dans son allocution devant les représentants du peuple une volonté sincère et une détermination inébranlable à protéger la Tunisie», a-t-il notamment écrit.       

Il a également ajouté avoir «senti chez le président Saïed une vraie volonté d’édifier une économie nationale fondée sur la réalité des Tunisiens et qui exprime leurs aspirations, en plus d’une détermination à mettre en œuvre une révolution législative dont la Tunisie a besoin, et qui sera un passage vers une véritable réforme que le pays a longtemps attendue», tout en faisant part de son ferme soutien au chef de l’Etat.

Rappelons que Slim Riahi, qui réside à Dubaï, a fait l’objet, en Tunisie, de plaintes judiciaires pour corruption et même d’un mandat d’arrêt international. Il avait été arrêté en Grèce, avant d’être relâché.    

Par ce poste Facebook, l’homme d’affaires lance une sonde pour tâter le pouls des autorités politiques actuelles dans le pays et voir leur disposition à son égard.

I. B.

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