Lorsque Kais Saïed dénonce des tentatives visant à déstabiliser la Tunisie, on prend peur et on se demande quelles parties ou pays le président de la république pointe-t-il ainsi du doigt, et si les menaces dont il parle sont internes ou externes. Vidéo
«Face aux innombrables défis qui se posent et aux mutations rapides que connaît le monde d’aujourd’hui, seule une unité nationale indéfectible est capable de déjouer les tentatives désespérées visant à déstabiliser le pays», a en effet affirmé le chef de l’Etat, jeudi 26 décembre 2024, lors de la réunion du conseil des ministres, au Palais de Carthage, au cours duquel il a présenté ses vœux au peuple tunisien à l’occasion de l’avènement du nouvel an et formulé le souhait de voir l’année 2025 couronnée de succès et la Tunisie réussir à relever tous les défis auxquels elle fait face.
Pour lui, l’année 2025 sera celle de la réalisation des attentes et des aspirations légitimes du peuple tunisien à l’emploi, à la liberté et à la dignité nationale.
Chaque fonctionnaire, où il se trouve, doit donner l’exemple et faire preuve de labeur, d’abnégation et d’intégrité, a insisté Saïed, en rappelant que la Tunisie mène actuellement «une bataille de libération nationale avec la mentalité d’un soldat sur le front du combat» et qu’elle a décidé de compter sur ses propres moyens, laissant ainsi entendre que la Tunisie, sous sa conduite, rejette toute aide financière étrangère qui soit assortie d’injonctions ou de diktats. «La Tunisie est pleine de bonté et de ressources et nous n’inclinerons la tête que devant Dieu», a-t-il encore souligné.
I. B.
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