Kaïs Saïed n’ira pas à Doha

Kaïs Saïed n’ira pas à Doha, pour assister aux travaux du Sommet arabe et islamique extraordinaire, prévu dans la capitale du Qatar, demain, lundi 15 septembre 2025. C’est le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, qui conduira la délégation tunisienne à ce conclave censé apporter une réponse collective aux défis lancés par l’expansionnisme d’Israël à tous les pays de la région.

Ce sommet sera consacré à l’examen des derniers développements au Proche-Orient, à la suite des agressions sionistes contre l’État frère du Qatar, et dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre barbare, les opérations de génocide et de déplacement forcé dans les territoires palestiniens, indique le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. Il s’agira également d’adopter un plan d’action arabe et islamique approprié pour faire face à cette situation, ajoute-t-il

Le sommet extraordinaire sera précédé d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays participants.

I. B.

Commentaires (2)

arfaoui Sep 14, 2025 at 12:10PM

LES PAYS QUI ONT NORMALISES AVEC LES GENOCIDAIRES NE DEVRAIENT PAS AVOIR LEURS PLACES DANS CES REUNIONS INTER ARABES ET MUSULMANS.

Agatacriztiz Sep 14, 2025 at 1:00PM

Le président a raison, pourquoi aller à Doha pour encore, sous la houlette et la supervision d’un gouvernement américain bien assis sur les bases militaires installées dans la pétromonarchie, cautionner un sionisme abject qui a lamentablement échoué sur toute la ligne ?
Les arabes devraient saisir une bonne fois pour toutes l’occasion de s’affirmer et, par une seule voix unanime, dénoncer en chœur l’incongruité d’un Occident colonisateur d’avoir créé, à leur insu, une patrie juive en Palestine aux dépens des Palestiniens et de continuer à la soutenir, pour certains aveuglement, contre vents et marées.
Cette erreur fondamentalement injuste dans laquelle Europe et États-Unis principalement persistent et signent, n’a généré depuis que des déplacements forcés, le nettoyage ethnique permanent et maintenant le génocide systématique de palestiniens affamés et sans défense.
Désormais, un système criminel d’apartheid est bien installé et ancré en Israël avec qui certains, parmi les pays arabes, ont signé des accords honteux, et où des gens, exclusivement juifs, exercent tous leurs droits et jouissent d’une totale souveraineté, tandis que les autochtones, les palestiniens, musulmans ou chrétiens, se font expulser de leurs demeures, subissent des exactions et brimades quotidiennes ou quand, divisés et soumis, ils n’ont pas d’autre alternatives que de mener des actions désespérées ou de se faire massacrer.
Il faut impérativement que les états arabes, réunis à Doha, aient le courage de désigner l’entité sioniste comme un état d’apartheid cruel et raciste dans la réalité d’aujourd’hui et de ne plus prendre le risque de le laisser continuer d’agir comme bon lui semble en fermant les yeux sur sa politique expansionniste et raciste menée par un gang de fanatiques suprémacistes.
C’est la première étape nécessaire pour bâtir, dans la région, un avenir fondé sur l’égalité, la justice et la liberté pour tous, quelque soit la race ou la religion avant de parler de « solution » hypocrite des « deux états » dont l’un serait exclusivement raciste, surarmé et dominerait l’autre, taciturne et démuni, qui lui serait entièrement soumis.
Et ce n’est pas purement symbolique : l’apartheid israélien est bel et bien un crime contre l’humanité au regard du droit international et c’est cette question qu’il faut traiter en absolue priorité au cours de ce sommet.