Condamné, ce mardi 24 octobre 2023, à cinq ans de prison ferme Rafik Abdessalem Bouchlaka a dénoncé une condamnation motivée par «une vengeance politique menée par le président de la république Kaïs Saïed».
L’ancien ministre et gendre de Ghannouchi le chef du du parti islamiste Ennahdha, accuse le président de la république d’avoir profité de la situation internationale pour le condamner à la prison sur la base d’un post qu’il a partagé sur Facebook : «Il exploité l’atmosphère du mouvement populaire contre l’État occupant et l’attaque contre Gaza pour me condamner à 5 ans d’emprisonnement…», a-t-il écrit, en comparant sa situation à celle de l’égyptien Abdel Moneim Aboul Foutouh, condamné à 15 ans de prison par le président de l’Égypte Abdel Fattah al-Sissi
«Les deux vont ainsi dans une même direction et leur seul objectif est d’établir leur régime tyrannique et de tromper leur peuple par des mensonges», a-t-il encore écrit sur sa page Facebook, en précisant que sa condamnation à 5 ans de prison a été décidée sur la base d’un post qu’il a partagé sur les réseaux sociaux et qu’il qualifie de «100% véridique».
Rappelons que Rafik Abdessalem Bouchlaka a été visée par une plainte déposée par le chargé général des contentieux de l’Etat au nom de l’Office national de la poste, suite à un post jugé diffamatoire par le plaignant.
Y. N.
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