Le projet Jusour, qui se donne pour mission de «construire des ponts entre les universitaires australiens et tunisiens à travers l’art et l’architecture», a mis en ligne les trois premiers documentaires sur des aspects de l’art et de l’architecture musulmane dans les médinas de Tunis et de Kairouan, ainsi que dans l’île de Djerba.
Il s’agit d’une initiative collaborative visant à favoriser les liens et l’échange de connaissances entre les universitaires d’Australie et de Tunisie. L’objectif principal du projet est d’explorer et de renforcer l’expertise disciplinaire collective dans le domaine de l’art et de l’architecture au sein des communautés musulmanes.
Un élément clé du projet Jusour est l’organisation d’un symposium en ligne qui réunira des universitaires australiens et tunisiens. Et l’un des points forts du projet est l’opportunité de présenter ses objectifs au pavillon australien lors de l’Expo de Dubaï 2020, en mettant fortement l’accent sur la compréhension de la place de l’islam dans les sociétés multiculturelles et du patrimoine matériel et immatériel de sites divers au-delà des frontières. Et, çà cet égard, la Tunisie, avec sa longue histoire constitue, aux yeux des Australiens, un riche exemple de diversité culturelle, ayant été un carrefour de civilisations au fil des siècles.
En Tunisie, l’équipe comprend des personnalités comme Leila Ben Gacem, Dr Nourchen Ben Fatma, Dr Ons Najjar et Mehdi Elouati. Ainsi que Dr Majdi Felah, le coordinateur du projet. En Australie, l’équipe comprend le Pr Katharine Bartsch et le Dr Mizanur Rashid.
Le projet est financé par le Conseil pour les relations australo-arabes (CAAR), une organisation axée sur le renforcement des liens entre l’Australie et les pays arabes dans le domaine culturel.
Les universitaires australiens auront l’occasion d’avoir un aperçu du riche patrimoine multiculturel de la Tunisie, leur permettant de réfléchir sur l’art et l’architecture des communautés musulmanes dans les villes australiennes contemporaines en mettant davantage l’accent sur la diversité et l’inclusion. Ces informations devraient profiter aux universitaires impliqués dans le projet ainsi qu’à leurs communautés élargies, notamment les étudiants et les chercheurs.
Sur un autre plan, le projet vise à produire du matériel exposable sous forme d’images documentaires et de séquences cinématographiques. Cela révèle la richesse de la Tunisie et de son histoire et établit des liens avec d’autres nations.
Les initiateurs du projet se donne également pour mission d’œuvrer à comprendre la place de l’islam dans les nations multiculturelles et comment il a façonné l’architecture des communautés.
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