Selon Mohsen Marzouk, Yacine Ayari aurait dû être interdit d’être candidat à la législative partielle car il a des antécédents judiciaires.
Revenant sur la victoire à la législative partielle en Allemagne, dimanche 17 décembre 2017, de Yassine Ayari, le candidat caché du parti islamiste Ennahdha, le secrétaire général du parti Machrou3 Tounes a déclaré, aujourd’hui, sur Shems FM, que la candidature de ce dernier aurait du être refusée, compte tenu de ses antécédents judiciaires.
En effet, le blogueur islamiste a été condamné, en décembre 2014, à 6 mois de prison ferme, par le tribunal militaire, pour «atteinte à l’honneur de l’armée», et a séjourné 4 mois en prison qu’il quitta en avril 2015, suite à une réduction de peine. Il aussi, d’ailleurs, été reconnu coupable dans plusieurs affaires de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles et n’avait pas le profil requis d’un futur député.
«Il n’y a donc pas de loi qui empêche un individu ayant des problèmes avec la justice de déposer sa candidature à des élections. A l’avenir, il faudra changer cela. Si Ayari est aujourd’hui à l’Assemblée, Abou Iyadh a aussi ses chances», a ironisé le secrétaire général du parti Machrou3 Tounes, par allusion à Saiffallah Ben Hassine, le chef de l’organisation terroriste Ansar Charia, qui a fui la Tunisie depuis septembre 2013.
La comparaison est à peine exagérée, car Yassine Ayari, qui a, en 2013, soutenu les Frères musulmans en Egypte et appelé au jihad en Tunisie, tout en brandissant le drapeau noir d’Al-Qaida à Paris et en faisant l’éloge d’Oussama Ben Laden dans des post Facebook, n’a rien à envier au chef d’Ansar Charia…
Y. N.
Donnez votre avis