L’ancien ministre Imed Hammami continue à accumuler ses sorties médiatiques soutenant «l’ennemi juré» de son ex-parti politique, Ennahdha, le président de la république, Kaïs Saïed. Ce mardi 7 juin 2022, il a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM, que le chemin adopté par ce dernier est «le plus court pour retrouver la démocratie».
Dans le même contexte, il a affirmé que le processus du 25 juillet était dans l’intérêt du pays, exprimant son étonnement que l’on s’oppose aux «réformes» qu’il met en place, lesquelles sont, selon lui, «soutenues par la majorité des forces nationales et du peuple».
Hammami a, logiquement, exprimé son soutien au référendum, également, assurant, par ailleurs, que le taux de participation à ce sondage n’affectera pas sa légitimité…
«Si un million de Tunisiens y participent, cela sera suffisant, car l’histoire va de l’avant», a-t-il ajouté.
Hammai, qui semble soutenir inconditionnellement (et curieusement) le chef de l’Etat, a assuré que ce fut également sa position à l’élection présidentielle anticipée de 2019. Il a aussi déclaré que ses conflits avec le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, datent de bien avant le 25 juillet 2021.
C. B. Y.
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