Accusé de corruption électorale, le rappeur tunisien Karim Gharbi alias K2Rhym a fait l’objet d’une enquête judiciaire à la demande du représentant du ministère public du tribunal de première instance de Jendouba.
C’est ce qu’a annoncé le porte-parole du tribunal de Jendouba, Alaeddine Aouadi dans une déclaration, ce mercredi 7 août 2024 à l’agence Tap, en précisant que cette enquête a été ouverte sur la base de l’article 161 nouveau du code électoral.
Les accusations portent sur la distribution de dons en espèces ou en nature dans le but d’obtenir des parrainages, d’influencer les électeurs, ou de les inciter à s’abstenir de voter précise encore la même source.
Le porte-parole du tribunal a ajouté que cette enquête fait suite aux investigations menées en juillet dernier contre quatre femmes (dont une en état de fuite) accusées d’avoir collecté des parrainages contre rémunération pour la candidature de K2rhym à la présidentielle.
Celles-ci ont été condamnées, mercredi dernier, à des peines de prison allant de deux à quatre ans, avec exécution immédiate, et à une interdiction de leurs droits électoraux pour une durée de dix ans.
Y. N.