Débat à Tunis : «Palestine en Afrique du Nord»

L’Atelier du Décolonial, porté par un collectif de chercheurs et universitaires maghrébins, lance officiellement les inscriptions pour le premier atelier à Tunis sous le thème : «Palestine en Afrique du Nord : résistances et solidarités», qui se déroulera du jeudi 28 novembre au dimanche 1er décembre 2024 dans divers lieux de la capitale.

Cet événement traite des liens entre la Palestine et l’Afrique du Nord à travers des conférences, des rencontres et la projection de documentaires.

La participation est gratuite, mais conditionnée à une inscription aux différents ateliers via ce lien. Elle est ouverte aux étudiants, chercheurs et militants associatifs.

La solidarité avec le peuple palestinien, victime d’un génocide en dépit du droit international bafoué par Washington, Londres, Paris…, a besoin d’être portée par des analyses politiques et juridiques élaborées par des intellectuels sur la base des valeurs universelles.

Les Palestiniens sont victimes d’une injustice révoltante. Ils sont aujourd’hui sous les bombes israéliennes qui tuent femmes, enfants et civils de tous âges. La Palestine ou ce qui en reste, Gaza et Cisjordanie, est abandonnée par les grandes nations dites civilisées qui proclament pourtant, hypocritement et mensongèrement, leur attachement au droit international. Si, en cette année 2025, on continue de parler de la Shoa juive qui hante la conscience occidentale, la «Shoa» palestinienne passe souvent par perte et profit dans les capitales occidentales qui, par sentiment de culpabilité, continuent de prendre fait et cause pour Israël financièrement et diplomatiquement.  Et faire peu de cas de la souffrance des Palestiniens.

Commentaire de l’ancien ambassadeur Elyes Kasri, dans un poste Facebook : «Maintenant que la Cour pénale internationale a établi la culpabilité du chef du gouvernement et de l’ancien ministre de la défense de l’entité sioniste et a lancé des mandats d’arrêt internationaux à leur encontre pour crimes de guerre et contre l’humanité, il y a lieu de se poser la question de la chaine de responsabilités et de l’éventuelle culpabilité de binationaux engagés dans l’exécution du génocide de Gaza originaires de France et d’autres pays européens et arabes y compris le Maroc et possiblement d’autres pays arabes.»

«En laissant ces criminels génocidaires fouler leur sol en toute impunité, ces pays pourraient devenir complices du génocide commis par leurs ressortissants quoique binationaux et hors du territoire national», ajoute-t-il, estimant qu’«à la suite de l’extrême sauvagerie manifestée par l’armée sioniste à Gaza et au Liban, chaque pays accordant la citoyenneté et des passeports à des ressortissants israéliens a le devoir moral de vérifier si ces ressortissants ne se sont pas rendus coupables de crimes de guerre à l’étranger en particulier en Palestine et au Liban.»

I. B.

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