Le célèbre journaliste italien Vittorio Feltri, directeur d’Il Giornale et membre de Fratelli d’Italia, le parti fasciste conduit par la Première ministre Giorgia Meloni, par ailleurs «grande amie» de la Tunisie, a été suspendu pour quatre mois par l’Ordre des journalistes de Lombardie pour des propos racistes à l’endroit des musulmans.
La sanction – simplement administrative – est d’un ridicule qui en dit long sur l’état d’esprit qui règne aujourd’hui en Italie – et dans d’autres pays européens gouvernés par des partis d’extrême-droite.
«Les musulmans sont une race inférieure», avait déclaré Vittorio Feltri lors de l’émission La Zanzara, diffusée sur Radio24 le 28 novembre 2024.
«Les musulmans, j’allais leur tirer dessus. Et je ne ressens aucune honte à les considérer comme une race inférieure. Je ne vais pas en banlieues, parce qu’elles ne me plaisent pas. Elles sont anarchiques, laides et pleines d’étrangers que je ne supporte pas. Il suffit de les regarder pour voir ce qu’ils font ici à Milan. Doit-on être se sentir triste pour la mort d’un jeune [immigré, Ndlr]. Si un individu a décidé d’être un criminel, qu’il ait 19 ou 27 ans, il n’y a aucune différence», a plus précisément déclaré le célèbre journaliste.
Avec une telle mentalité raciste, suprémaciste, anti-arabe et anti-musulmane qui règne dans les cercles dirigeants en Europe et en Occident en général, on comprend le soutien démesuré dont bénéficie Israël auprès de la plupart des capitales occidentales, malgré les crimes que l’Etat hébreu continue de perpétrer contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, les Libanais, les Syriens et, depuis une semaine, les Iraniens.
I. B.
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