Aux dernières nouvelles, ce matin du jeudi 2 octobre 2025, plusieurs bateaux de la Global Flotilla Sumud ont été interceptés par les unités de la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza alors qu’ils transportaient des aides humanitaires au habitants palestiniens de la bande. Quelque 16 Tunisiens auraient été arrêtés dans ces opérations.
Les quatre bateaux transportant des militants tunisiens interceptés sont Florida, avec à son bord Anis Abassi, Mohamed Ali, Lotfi Hajji, Achraf Khouja et Mohamed Mrad. Le second bateau, Deir Yassine, avait à son bord Wael Nawar, Yassine Gaïdi, Ghassen Henchiri, Mazen Abdellaoui, Nabil Chennoufi, Abdallah Messaoudi, Aziz Meliani, Noureddine Salouaj et Sirine Ghrairi. A bord de Sirius se trouvait Jihed Ferjani, et du Huga, Khalil Habibi.
En tout, 16 Tunisiens auraient été interceptés alors que le contact a été perdu avec la plus grande partie des bateaux de la flottille au large des côtes de Gaza.
Les personnes arrêtées qui sont de nombreuses nationalités ont été transportés à bord du bateau Johannesburg à destination du port israélien d’Ashdod, où les attendent un groupe d’avocats israélo-palestiniens qui seront chargés de leur défense auprès des autorités sionistes.
«L’arrestation des membres de l’équipage et la saisie de l’aide destinée à une population en détresse humanitaire immédiate sont une humiliation supplémentaire de la communauté internationale de la part d’Israël. Elle intervient après le retrait des bateaux italiens, espagnols et turcs de la flottille, révélant que leur objectif n’a jamais été la protection de l’équipage, mais plutôt de donner l’illusion d’une action destinée à apaiser la mobilisation populaire», lit-on dans le communiqué publié hier soir par l’eurodéputée Rima Hassan au nom de la Global Sumud Flotilla, qui ajoute : «Cette interception, opérée en dehors des eaux territoriales israéliennes, constitue une violation grave et flagrante du droit international, notamment du droit maritime et du droit humanitaire.»
Les membres de la flottille appellent, par ailleurs, les États, l’Union européenne, les Nations unies et l’ensemble de la communauté internationale à «1- condamner fermement l’interception illégale des navires et la détention arbitraires des membres de l’équipage ; 2- exiger la libération immédiate et inconditionnelle de l’ensemble des membres de l’équipage ; 3- faire pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles laissent passer sans entrave l’aide humanitaire vers Gaza, conformément au droit international».
I. B.
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