Plus fou que lui tu meurs ! Non content d’être devenu la risée d’une bonne partie des Tunisiens, l’ancien président «provisoire» Moncef Marzouki poursuit sur la voie qu’il s’était tracée, celle des surenchères politiques et des appels à la désobéissance civile.
Dans une intervention sur la chaîne Al-Jazeera, diffusant à partir du «très démocratique» émirat du Qatar, hier soir, dimanche 26 juin 2022, M. Marzouki a appelé les Tunisiens à la désobéissance civile et à investir les rues le 25 juillet prochain pour exprimer leur colère et leur rejet du référendum sur la nouvelle constitution devant avoir lieu ce jour-là et revendiquer la restauration de la constitution de 2014, celle-là même qui était à l’origine de l’instabilité politique dans le pays et que la plupart des acteurs politiques, des analystes et des experts en droit constitutionnel avaient appelé à abroger ou au moins à amender pour espérer sortir le pays de la crise.
«Je suis le disciple de Gandhi et de Mandela (excusez du peu !) et je sais que face à ces régimes despotiques, répressifs et injustes, qui ne donnent aucune importance au peuple et à la démocratie (et il ne parle pas ici du Qatar où règne une monarchie moyen-âgeuse, mais de la Tunisie!), il n’y a d’autre choix que la résistance nationale et c’est ce à quoi j’appelle les Tunisiens», a déclaré M. Marzouki.
«Je suis certain que ce jour-là sera pour lui (le président Kaïs Saïed) un jour de deuil et il verra que le taux de participation au référendum sera faible et que les Tunisiens sortiront dans la rue pour protester contre lui», a ajouté l’ancien «provisoire», qui n’y va pas par quatre chemins. Prenant ses désirs pour des réalités, il ne se rend même pas compte que la haine que lui vouent une majorité de Tunisiens sera le meilleur stimulant pour mobiliser le plus grand nombre parmi eux derrière le président Saïed.
I. B.
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