Dans un communiqué publié ce vendredi 15 juillet 2022, le parti Afek Tounes a affirmé que la police a empêché ses partisans d’installer une tente au Bardo dans le cadre de la campagne référendaire, tout en dénonçant des pressions exercées par les organes de l’Etat.
Dans un premier temps les forces de l’ordre ont empêché l’équipe de mener son activité terrain, affirmant ne pas en avoir été informées par l’Instance supérieure pour les élections (Isie) comme l’exige la procédure : «Le parti a pourtant suivi les procédures et ce n’est qu’après des négociations ayant duré plus d’une heure, qu’une correspondance prouvant la légalité de l’activité a été envoyée».
«Bien que l’autorisation stipulait la possibilité de mettre en place une tente pour mener à bien la campagne référendaire, les forces de sécurité ont empêché l’équipe de monter une tente et leur ont demandé de se limiter à la distribution de tracts», a déploré Afek Tounes.
Le parti présidé par Fadhel Abdelkefi a de ce fait dénoncé des pressions exercées par les organes de l’Etat ainsi que le manque de sérieux de l’Isie pour faire face à ces abus d’une part et pour remplir son rôle d’autre part, lit-on encore dans le communiqué.
Rappelons qu’Afek Tounes a appelé à participer en masse au référendum et à voter contre le projet de la nouvelle constitution estimant que celui-ci «représente un danger, par son contenu obscurantiste qui conduira à la suppression du caractère civil de l’Etat, à la propagation de l’extrémisme et à l’isolement, ainsi qu’à la modification de l’identité du peuple tunisien». tout en exprimant son opposition «à la politique totalitaire et unilatérale du président Saïed».
Y. N.
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