Dans un post Facebook publié hier, dimanche 6 septembre 2020, les sit-inneurs d’El-Kamour (Tataouine), qui bloquent la production et le transport du pétrole et du gaz dans le sud tunisien depuis la mi-juillet dernier, continuent de narguer l’Etat et de défier la puissance publique… étrangement impuissante.
Dans ce post, publié le jour même de l’attaque au véhicule bélier à El-Kantaoui, Sousse, ayant fait un mort et un blessé grave parmi les agents de la garde nationale, ces derniers, qui sont au service des contrebandiers et de leurs alliés dans cette région frontalière avec la Libye, à savoir les groupes terroristes armés installés par la Turquie d’Erdogan à la frontière tunisienne, défient la présidence de la république, la présidence du gouvernement et la présidence du parlement, ainsi que les sociétés pétrolières basées dans la région, en accusant tout ce beau monde de «mensonge», tout en menaçant de poursuivre leur opération de sabotage de l’économie nationale jusqu’à la satisfaction de leurs revendications : 1500 emplois fictifs immédiats dans les sociétés pétrolières, 500 emplois fictifs immédiats dans les soi-disant sociétés environnementales, etc.
Ce sont ces hors-la-loi qui fixent les règles et non pas l’Etat, cet État aux mains tremblantes qui les ménage et qui par ricochet se met en position de faiblesse et les met en position de force, sachant que ces mercenaires au service des groupes armés islamistes installés par la Turquie d’Erdogan à l’ouest de la Libye à la frontière tunisienne, bénéficient de soutiens forts au sein même de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), notamment de la part les partis islamistes alliés de la Turquie, Ennahdha et Al-Karama, qui ferment complètement les yeux sur leurs abus voire même les défendent.
Imed Bahri
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