Le juge d’instruction auprès du Tribunal militaire de première instance de Tunis, qui a émis, hier, un mandat d’amener à l’encontre du député islamiste Rached Khiari, a décidé de le poursuivre pour plusieurs accusations, notamment pour «atteinte à la sûreté intérieure de l’État»
Dans un document diffusé sur les réseaux sociaux, relatif au mandat d’amener, on peut lire que le député Khiari, qui a affirmé avoir obtenu des informations par des parties étrangères américaines ayant financé Kaïs Saïed lors de sa campagne électorale, est accusé de contact avec des agents d’un État étranger dans l’objectif de nuire à l’État tunisien et à sa force militaire, d’atteinte à l’institution militaire et atteinte à son organisation.
Il est également poursuivi pour avoir critiqué le commandement général de l’armée dans un but de nuire à l’armée nationale, d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, en incitant les citoyens au conflit et au port d’armes.
«Toutes les accusations ont été prononcées en se basant sur les articles de la loi 91 du Code pénal militaire et sur la base des articles 60, 61, 68 bis et l’article 72 du Code pénal», lit-on encore dans le document.
Y. N.
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