La Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a condamné la «violence injustifiée» de la police contre des manifestations pacifiques.
«La ligue rejette toute poursuite non fondée, notamment en ce qui concerne les accusations d’atteinte à la propriété d’autrui ou d’agression contre des policiers», a-t-elle déclaré dans un communiqué jeudi 20 octobre 2020.
La LTDH a également exhorté le ministre de l’Intérieur à «cesser l’usage de la force lors de manifestations pacifiques» et à poursuivre les agresseurs, afin de mettre fin à toute forme d’impunité, soulignant l’impératif de libérer tous les manifestants, arrêtés et détenus.
La ligue s’est également inquiétée de la multiplication des manifestations dans plusieurs régions et dans le Grand Tunis, notamment à Cité Ettadhamen, Mornag, mais aussi à Zarzis et Bizerte. Ces manifestations ont été marquées par des attaques contre des manifestants et des arrestations, a indiqué la même source.
La LTDH a rappelé «l’enlèvement, le 19 octobre, d’un membre de son bureau du Bardo Seif Ayadi, par quatre agents de police en civil qui l’ont conduit au quartier de la Garde nationale à Cité Ettadhamen.»
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