Dans un entretien avec le journal italien La Repubblica, le ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar a déclaré que la Tunisie est «en première ligne pour aider l’Italie à gérer les flux de migrants». «Mais nous avons besoin de plus de moyens», a-t-il ajouté.
«Nous sommes dans une période difficile pour les finances publiques. Nous aimerions collaborer avec le gouvernement italien pour créer un vrai développement ici», a ajouté le ministre tunisien des Affaires étrangères.
«Pour gérer les flux de migrants illégaux vers l’Europe, la Tunisie utilise toutes les ressources et tous les moyens à sa disposition. Mais ceux-ci ne sont pas illimités, d’autant plus que nous traversons une période difficile pour l’économie et les finances publiques. Nous ne pouvons pas faire plus», a souligné Nabil Ammar.
Dans une déclaration, le 30 mars dernier, le chef de la diplomatie tunisienne avait affirmé, en réponse aux Etats occidentaux qui critiquaient les choix politiques du gouvernement tunisien, que «la seule politique intelligente aujourd’hui pour tous les partenaires de la Tunisie est de l’accompagner dans sa relance économique en respectant la volonté de son peuple car une Tunisie stable et prospère est dans l’intérêt de tous les partenaires de notre pays».
I. B.
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