Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et son porte-parole, Sami Tahri, a assuré, ce mercredi 25 mai 2022, que la grève dans le secteur public et la fonction publique, annoncée par la centrale syndicale, n’est pas politique et ne vise pas à faire pression sur le président de la république, Kaïs Saïed, concernant le dossier du dialogue national, «comme l’affirment certaines parties».
Relayé par Mosaïque FM, le syndicaliste a ajouté que son organisation n’aurait pas honte d’annoncer une grève politique en cas de besoin.
il a, par ailleurs, affirmé que si des accords clairs seront conclus lors de la réunion des 5 plus 5, la grève sera annulée.
Tahri a, sur un autre plan, réitéré le rejet du dialogue dans la forme annoncée par le chef de l’Etat. Il a expliqué que la centrale syndicale souhaite que des décisions émanent du dialogue, laissant entendre que celui-ci ne doit pas être simplement à titre consultatif.
Et d’ajouter que les partis qui ont rejeté le processus du 25 juillet, qui ne croient pas au dialogue et qui ont usé de la violence dans le parlement dissous, ne doivent pas être pas concernés par le dialogue selon la vision de l’Union.
Autrement dit, l’UGTT ne semble pas être préoccupé par l’exclusion de certains partis du dialogue, mais de la nature de son rôle dans le cadre de ce dialogue.
C. B. Y.
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