«Contrairement à ce qui a circulé sur les réseaux sociaux, tous les magistrats, dont l’épouse du président de la République accomplissent leur travail judiciaire, au sein et en dehors du centre, sans être astreint à une présence administrative, comme c’est le cas, aussi, pour les magistrats, dans les tribunaux», indique le Centre d’études juridiques et judiciaires, en ajoutant que Ichraf Chebil ne jouit d’aucun traitement de faveur…
Cette mise au point publiée dans un communiqué, ce jeudi 9 juin 2022, par le CEJJ survient après les déclarations de l’ancienne députée et dirigeante Attayar Samia Abbou, qui avait accusé la première dame de percevoir un salaire de 4500 dinars par mois, sans travailler et en se contentant de se rendre au Centre une fois par mois.
«Cela s’appelle un emploi fictif…pourquoi vous ne l’avez pas incluse dans la liste des magistrats révoqués… », a lancé Abbou en s’adressant au président Saïed, lors d’une manifestation organisée, mercredi, devant le Palais de justice de Tunis, pour dénoncer la révocations de 57 juges liés à des affaires de corruption.
Le CEJJ ajoute dans son communiqué que la magistrate Ichraf Chebil «veille à effectuer son travail, au sein de son équipe, dans les délais impartis, et qu’elle assiste à toutes les séances de travail hebdomadaires», tout en appelant à vérifier les informations avant de propager de fausses allégations.
Rappelons qu’en août 2020, Ichraf Chebil avait été mutée à la Cour d’appel de Sfax, pour «nécessité de service», par le Conseil de l’ordre judiciaire mais avait émis une opposition à cette mutation, avant d’être finalement affectée au Centre d’études juridiques et judiciaires.
Y. N.
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