En rapportant hier, mercredi 27 juillet 2022, la déclaration de Ned Price, porte-parole de la Maison Blanche, faire la veille sur le référendum constitutionnel en Tunisie du 25 juillet, nous nous sommes basés, par erreur, sur une déclaration antérieure à celle effectivement faite. Les éléments factuels étant différents, cela a biaisé notre analyse, mais, comme on le lira dans la déclaration traduite ci-dessous, la position des Etats-Unis par rapport à la situation en Tunisie n’a pas fondamentalement changé.
«Nous notons le résultat qui a été rapporté par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et les observateurs électoraux de la société civile. Le référendum a été marqué par une faible participation.
«Un large pan de la société civile, des médias et des partis politiques tunisiens ont exprimé de profondes inquiétudes concernant le référendum. Et nous notons, en particulier, les inquiétudes partagées par de nombreux Tunisiens concernant l’absence d’un processus inclusif et transparent et la portée limitée d’un véritable débat public lors de la rédaction de la nouvelle constitution.
«Nous prenons également note des inquiétudes quant au fait que la nouvelle constitution comprend des contrepouvoirs affaiblis qui pourraient compromettre la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
«Avec des élections législatives prévues pour la fin de l’année, nous continuons à souligner l’importance du respect de la séparation des pouvoirs et d’une loi électorale inclusive et transparente qui permet une large participation à ces élections.»
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