Le ministère de l’Economie et de la Planification a constitué une 13e task force dédiée à l’économie du savoir, dont la principale mission est de travailler sur le Startup Act 2.0, en cours d’élaboration, qui vise à améliorer le cadre légal des startups en Tunisie.
Cette task force a lancé un appel à contributions, à travers un formulaire à remplir avant le 30 août 2022, en vue de collecter des données auprès des startups pour évaluer leurs besoins et proposer des orientations et solutions potentielles à intégrer dans le Startup Act 2.0, a fait savoir mercredi 17 août 2022, l’Ong, TunisianStartups.
Le ministère des Technologies de la Communication, chef de file du projet de révision de la loi cadre des startups, le ministère de l’Economie, qui assure la coordination, la Tunisian Invesment Authority (TIA), TunisianStartups, l’Association tunisienne des investisseurs en capital (Atic), la Banque centrale de Tunisie (BCT), le Collège du Startup Act et JurisMed Law Firm, forment la task force nationale qui a lancé le débat sur le Startup Act 2.0.
La composition de cette task force sera élargie à d’autres membres notamment l’Agence tunisienne de promotion de l’investissement et de l’innovation (APII), le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Smart Capital et bien d’autres représentants de l’écosystème des startups.
Pour rappel, un conseil ministériel restreint sur les startups et l’innovation a eu lieu le 29 juillet dernier où la cheffe du gouvernement a appelé à diversifier les secteurs et les domaines d’investissement des startups, à augmenter la contribution des femmes à la création de ces entreprises et à œuvrer à réduire l’écart entre les régions en matière de création de startups.
D’après TunisianStartups, «la Banque centrale de Tunisie, en tant que facilitateur entre les banques et les startups, a montré un grand intérêt à débloquer les obstacles auxquels les startups sont confrontées, tels que les problèmes de financements bancaires. Elle opère actuellement aussi sur l’amendement de la loi de change qui devrait lever les entraves et faciliter l’accès des startups et des différents opérateurs économiques au marché international».
Il est à rappeler que le Startup Act, lancé en 2018, vise à favoriser l’avènement d’un régime juridique adapté au développement économique des startups tunisiennes.
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