La municipalité de Kairouan a lancé un appel à projets pour encourager la mise en place de «services vélo» dans les régions de Kairouan et Mahdia (centre et centre-est de la Tunisie), un mode de transport respectueux de l’environnement.
Cet appel destiné aux associations tunisiennes s’inscrit dans le cadre du projet Autrement pour la coopération entre la Ville et Eurométropole de Strasbourg, les municipalités de Kairouan et Mahdia en Tunisie, l’Association européenne pour la démocratie locale (Alda), l’Association Coopération pour le développement et l’amélioration des transports urbains et périurbains (Codatu) et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema).
L’objectif de cette initiative est de faire participer les associations à la création de services favorisant la pratique du vélo pour des déplacements respectueux de l’environnement, lancer des services autour du vélo, participer à faciliter l’usage du vélo pour les femmes et les jeunes de Kairouan et Mahdia, a-t-on indiqué sur la page officielle du projet Autrement.
Les associations de la société civile pourraient candidater en proposant et en imaginant des services de location, de réparation ou encore d’organisation de sorties vélos, des visites touristiques, des conférences, des débats…
Elles devraient envoyer leurs candidatures avant le 10 octobre 2022 et un atelier d’information et de coaching sera organisé les 27 et 28 septembre courant, a-t-on aussi indiqué.
En Tunisie, le déplacement à vélo est loin d’être un mode de transport très prisé par les Tunisiens, bien qu’il soit très écologique et économique. Ceci est du, entre autres, à l’absence de pistes cyclables et de parkings à vélo.
Jusque-là, peu d’associations, dont Vélorution, militent pour promouvoir la mobilité à vélo comme mode de transport alternatif à la voiture en milieu urbain. Vélorution cherche, ainsi, à développer le vélo comme transport citoyen, écologique et respectueux de l’espace public.
Ce mode de transport pourrait aussi aider à lutter contre la pollution de l’air et à créer une alternative à la cherté́ du carburant qui pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages tunisiens.
Une généralisation de ce mode de transport pourrait aider la Tunisie à résoudre d’énormes problèmes à la fois économiques et écologiques, estiment des activistes et responsables de Vélorution.
D’après Tap.
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