Le Royaume-Uni (UK) est prêt à coopérer avec la Tunisie dans le domaine de l’énergie propre, a déclaré l’ambassadrice régionale du Royaume-Uni pour la COP26 pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Mena), Janet Rogen, à l’issue d’une rencontre avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie Neila Nouira Gonji, lundi 3 octobre 2022, à Tunis.
Mme Rogen, qui effectue une visite de travail en Tunisie du 29 septembre au 4 octobre, a évoqué avec Mme Gonji les questions relatives à l’investissement dans les énergies alternatives et la production d’électricité à partir des énergies renouvelables (ER), et le niveau des compétences tunisiennes dans ce secteur.
L’accent a été mis, à cette occasion, sur les relations bilatérales et les moyens de les développer davantage, notamment dans le domaine de l’énergie et les préparatifs de la Tunisie pour participer à la Conférence des Parties des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27) qui se tiendra du 6 au 18 novembre 2022 à Charm El-Cheikh (Egypte).
Pour sa part, la ministre de l’Industrie a salué «la bonne» relation tuniso-britannique et la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de l’économie verte et des énergies renouvelables. Elle a souligné l’importance d’investir dans les énergies alternatives, pour aller vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre et protéger le climat, notant l’intérêt du gouvernement tunisien à s’engager dans des réformes structurelles dans le secteur des ER.
La Tunisie s’apprête à présenter sa stratégie de neutralité carbone et de résilience au changement climatique à l’horizon 2050, lors de la COP 27 prévue en Egypte tout en se fixant pour objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 30% d’ici 2030 et d’améliorer les performances du secteur des ER.
Les besoins d’investissement pour l’adaptation en Afrique sont estimés entre 26 et 41 milliards de dollars par an entre 2020 et 2030, avait indiqué le 28 septembre Fatma Ben Abda, chargée de projet d’investissement dans les énergies renouvelables à la Banque africaine de développement (BAD). Elle a ajouté que l’investissement mondial moyen d’atténuation nécessaire pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris de 1,5 °C est estimé entre 1,6 et 3,8 milliards de dollars par an, jusqu’en 2050 pour les seuls systèmes énergétiques.
D’après Tap.
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