Tunisie : le déficit énergétique primaire en hausse de 9% à fin septembre 2022

Le déficit du bilan énergétique primaire en Tunisie a augmenté de 9% à fin septembre 2022 par rapport à la même période en 2021. Cette augmentation est principalement due à la baisse de la production d’hydrocarbures.

C’est ce qu’indique le rapport mensuel sur la situation énergétique à fin septembre 2022, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines, qui ajoute que la demande en énergie primaire a un peu évolué.

En tenant compte de la redevance, le bilan énergétique primaire ressort déficitaire de 3,7 Mtep à fin septembre 2022, contre 3,4 Mtep à fin septembre 2021.

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources énergétique par consommation primaire, atteint 49% à fin septembre 2022 contre 53% à la même période en 2021. Alors que, sans compter la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 38% à fin septembre 2022 contre 43% à fin septembre 2021.

Selon la même source, les ressources en énergie primaire s’élèvent à 3,6 Mtep à fin septembre 2022, enregistrant une baisse de 7% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse est principalement attribuable à la baisse de la production intérieure de pétrole brut.

Les ressources énergétiques primaires restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui représentent toutes deux 75% de toutes les ressources énergétiques primaires.

La part d’électricité renouvelable (production Steg uniquement) reste faible et ne représente que 1% des ressources primaires.

Quant à la demande en énergie primaire, elle a légèrement augmenté de 1% entre fin septembre 2021 et fin septembre 2022, passant de 7,25 Mtep à 7,29 Mtep.

La demande de gaz naturel s’est maintenue presque au même niveau que l’année précédente, tandis que celle de produits pétroliers a augmenté de 2%.

La demande de gaz naturel a légèrement baissé de 0,3% après que les achats de gaz algérien se soient limités à des achats contractuels.

Pour satisfaire et couvrir l’ensemble de la demande intérieure en électricité, la Steg a misé sur les importations d’électricité.

La structure de la demande d’énergie primaire a enregistré une légère modification. La part de la demande de produits pétroliers est passée de 46,2% à fin septembre 2021 à 46,8% à fin septembre 2022. La demande de gaz naturel a légèrement baissé de 53,4% à 52,9%.

D’après Tap.

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