Tunisie – Fadhel Abdelkefi : «Je n’ai rien à voir avec l’affaire de complot contre l’État»

Le président du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a enfin réagi, dans un poste Facebook publié aujourd’hui, vendredi 2 décembre 2022, à sa soi-disant «implication dans une affaire de complot contre la sûreté de l’État», fuitée par les services judiciaires. Nous reproduisons ci-dessous la traduction française de ce poste.  

«Malheureusement, j’ai attendu toute cette période pour commenter ce qui est désormais connu comme l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, et ma soi-disant implication dans celle-ci à la lumière de ce qui a été relayé au sujet de cette affaire à travers les réseaux sociaux et les médias.

«En fait, j’étais coincé entre le marteau et l’enclume, le marteau du devoir de me défendre, ainsi que mon honneur, l’honneur de ma famille, ma position partisane, le devoir d’informer l’opinion publique et le devoir moral de rassurer ceux qui ont sympathisé avec moi d’une part, et d’autre part, l’enclume de la prudence, de la discrétion et du respect du secret de l’enquête, tout en ayant un respect et une confiance entiers envers l’autorité judiciaire, même si ce principe du secret de l’enquête ait été piétiné à travers les plateformes médiatiques et les réseaux sociaux, que ce soit de manière innocente ou pas, avant que la justice ne prenne en charge l’affaire.

«J’ai attendu l’avancement des enquêtes, car mon avocat et moi avons pu consulter le dossier de l’affaire, et en conséquence tout le monde a été informé que ma personne n’a rien à voir avec tout ce qui a été dit dans cette affaire.

Post de Fadhel Abdelkefi.

«Je n’ai pas conspiré et je ne conspirerai pas contre la sécurité de mon pays, sa réputation ou le prestige de ses responsables, et je crains qu’insérer mon nom dans cette affaire n’ait été qu’une tentative pour amplifier son impact et sa portée médiatique, à un moment où le déclenchement de feux d’artifices médiatiques est devenue un sport national.

«La vérité est éternelle et durable, et la corde du mensonge est courte.

«Le sentiment d’injustice est amer, et je garde une confiance totale dans le pouvoir judiciaire.

«Tout cela ne fera qu’accroître ma détermination à mettre tous mes efforts et mon action politique au service de la construction d’une Tunisie juste, libre et prospère, pour toujours.

«On y reviendra.»

Traduit de l’arabe par I. B.


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