La culture du colza permettra de couvrir entre 40 et 50% des besoins de la Tunisie en huile végétale et en produits pour l’alimentation animale, a indiqué le directeur des productions animales à l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Mnaouer Sghairi.
Dans une déclaration à l’agence Tap en marge de la signature d’une convention entre l’Utap et la société privée Grains Carthage, le responsable a ajouté que le colza est considéré comme limitant les facteurs de risque de développement de maladies chez de nombreuses espèces, dont les céréales, entraînant une 20% d’amélioration de la récolte de blé suivante et est un atout important dans la rotation des cultures.
Sghairi a également noté que le prix des huiles végétales devrait augmenter en 2022 et que la Tunisie a la capacité de les produire, notamment celle de colza.
La Tunisie a tous les atouts pour réussir dans cette culture, notamment dans la région du nord-ouest, a-t-il dit, ajoutant que l’adoption de cette approche vise à augmenter autant que possible la production de sources d’alimentation et à réduire les coûts. Il vise également à réduire le coût des importations et à améliorer la fertilité des terres (matière organique et productivité).
Des investisseurs locaux et étrangers qui promeuvent la culture du colza œuvrent, depuis 2014, à convaincre les autorités agricoles d’accroître les superficies consacrées à cette culture en Tunisie et d’encourager les agriculteurs à l’adopter.
Les superficies consacrées à la culture du colza en Tunisie ont augmenté de 400 hectares en 2014 à 15 000 hectares en 2021.
I. B. (avec Tap.)
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