Le secteur tunisien du ciment s’efforce de maintenir sa rentabilité alors que le secteur national de la construction peine à soutenir une reprise post-pandémique.
Les exportations offrent aux acteurs nationaux un moyen de compenser la faiblesse de la demande intérieure, tandis que les prix ont considérablement augmenté pour compenser la forte inflation des coûts.
Les entrepreneurs de travaux publics se plaignent de la faiblesse de la demande sur le plan intérieur où l’investissement aussi bien public que privé reste timoré, atteignant ses plus faibles taux depuis 2011. Certains d’entre eux ont trouvé le moyen de parer à cette crise intérieur en se déployant à l’étranger, notamment en Afrique subsaharienne où les plus en vue bénéficient déjà d’une bonne réputation. Alors que le marché libyen, pour lequel ils lorgnent tous, peine lui aussi à reprendre en raison de l’instabilité politique dans ce pays.
Quant aux promoteurs immobiliers, ils ont du mal à trouver l’équilibre entre la hausse des coûts (terrains, matériaux de construction, énergie, main d’œuvre…) et celle des prix qui n’incite pas à l’acquisition des logements neufs.
I. B.
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