On sait peu de choses sur le nouveau chef du gouvernement Ahmed Hachani qui a prêté serment devant le président de la république Kaïs Saïed, lors d’une cérémonie officielle au Palais de Carthage, hier soir, mardi 1er août 2023.
Le peu que l’on sait sur lui montre que le successeur de Najla Bouden n’a pas une grande expérience ni politique ni même de commis de l’Etat, n’ayant occupé jusqu’à sa sortie à la retraite que des postes très secondaires.
Ahmed Hachani est juriste de formation, qui a fait ses études à la faculté de droit et des sciences économiques de Tunis où il a obtenu une maitrise en droit public (1980- 1983).
Il avait occupé le poste de directeur général des ressources humaines à la Banque centrale de Tunisie (BCT) et dirigé la mutuelle des employés de la BCT.
On sait aussi qu’il est le fils de Salah Hachani, militaire qui a été condamné à mort et exécuté pour avoir participé au coup d’état manqué contre le président Habib Bourguiba en 1962. Ce n’est sans doute pas ce «titre» qui a justifié, aux yeux de Saïed, sa nomination à un poste auquel il n’aurait peut-être lui-même jamais rêvé.
Certains affirment que Hachani fut camarade de promotion du président Saïed, mais ce n’est sans doute pas la seule «qualité» qui lui a valu sa nomination. S’il en a d’autres, on ne tardera pas à les découvrir en l’observant à l’œuvre.
Hssan Briki
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