Comme l’a chanté Latifa, hier, dimanche 13 août au théâtre romain de Carthage, jour de célébration de la fête nationale de la femme, la lumière de la Tunisie ne s’éteindra jamais. Tant qu’il y aura des femmes !
Par Raouf Laroussi
Plus qu’une cantatrice, c’est une dame de fer, drapée d’un rouge sang élégant. Une femme intelligente, pétrie de l’amour de son pays. Enflammant la scène du théâtre romain de Carthage, tout son spectacle est émaillé de son amour de la Tunisie, d’une nostalgie qu’elle ne cache pas.
Latifa est là pour son pays et pour la fête de la femme ! Comme par hasard, le public est majoritairement féminin. Oui la femme tunisienne est là, épanouie. Elle chante et elle danse dans ce sanctuaire de la culture de la Tunisie libre. Libre comme ses femmes qui, il y a déjà 67 ans, avec la promulgation du Code du statut personnel, ont conquis une émancipation inégalée ailleurs dans la région.
Latifa ressuscite Carthage !
Et la reine Didon est là… pas loin… Et son âme salue sa digne fille… ses dignes filles qui ont repris le témoin.
La femme est le passé de cette terre et… son avenir !
Non ! Comme l’a si bien chanté Latifa, la lumière de la Tunisie ne s’éteindra jamais. Tant qu’il y aura des femmes !
Bonne fête à toutes et à tous !
* Universitaire.
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