La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) reconnaît qu’Israël mène un génocide contre le peuple palestinien et estime que les États et les individus qui fournissent une assistance à Israël en sont complices. Elle a de ce fait appelé la Cour pénale internationale à délivrer des mandats d’arrêt à l’encontre des responsables israéliens des crimes internationaux commis contre les Palestiniens.
Dans un communiqué diffusé le 12 décembre 2023, la FIDH, qui a réclamé à un cessez-le-feu immédiat pour sauver des vies civiles et mettre fin aux crimes qui ont lieu depuis le début de l’offensive, a rappelé que des Palestiniens meurent à Gaza, chaque jour, chaque heure : « Leurs conditions de vie deviennent jour après jour, inexorablement, celles d’une population dont l’élimination est programmée».
La même source a ajouté que depuis le 7 octobre, l’occupant israélien a pris pour cible des journalistes, du personnel médical, des ambulances, des écoles, des lieux de culte, des universités, des abris et des hôpitaux…
Et de rappeler que «ces attaques correspondent à la qualification de la convention sur le génocide de 1948, qui le définit ainsi : des actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux », notamment en « tuant des membres du groupe » et en « soumettant délibérément le groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle».
Alice Mogwe, présidente de la FIDH, qui a pour sa part rappelé qu’une «violence orchestrée par une force d’occupation est un génocide», s’est adressées aux dirigeants politiques et hauts responsables : «Nous devons souligner que le soutien et l’assistance à Israël est une complicité dans ce génocide en cours. Vous avez été prévenu», a-t-elle souligné.
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