Un nouveau terminal sera construit dans le cadre de l’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage. D’une superficie couverte d’environ 80 000 m2, ce terminal sera doté d’une capacité d’accueil de 8 millions voyageurs par an et portera la capacité d’accueil de l’aéroport à 13 millions de passagers par an.
Ce projet a été au centre d’un conseil ministériel restreint tenu mardi 6 janvier 2024, au Palais du Gouvernement à la Kasbah, qui a approuvé la mise en œuvre d’un ensemble de projets.
D’après un communiqué publié par la présidence du gouvernement, le projet d’extension prévoit, également, l’agrandissement du viaduc de l’aéroport, la construction d’une nouvelle tour de contrôle, d’une ligne ferroviaire reliant l’aéroport au centre-ville, d’une deuxième ligne ferroviaire rapide, reliant l’aéroport de Tunis-Carthage à celui d’Enfidha-Hammamet, et d’une ligne de métro reliant le Lac de Tunis à Bhar Lazreg.
Ont pris à ce conseil les ministres des Finances, de l’Economie et de la Planification, du Transport et de l’Equipement et de l’Habitat, qui ont passé en revue les hypothèses proposées par le ministère du Transport en vue de réaliser l’extension de l’aérogare de l’aéroport et les mécanismes à mobiliser dans le cadre de ce projet.
Quand ce projet verra-t-il le jour? Comment sera-t-il financé? Les études ont-elles seulement démarré? La présidence du gouvernement ne le précise pas. Le sait-elle d’ailleurs elle-même?
Ce dont on peut être certain, en revanche, c’est que ce projet verra le jour dans quinze ou vingt ans ou même plus. En tout cas, il n’est pas sûr qu’on le verra réalisé avant le TGV Bizerte-Ben Guerdane, la Cité médicale de Kairouan, le Port en eau profonde d’Enfidha, et autres projets délirants dont on parle depuis des années sans qu’on en voit un début de réalisation effective.
Nous sommes dans une année électorale, et les périodes préélectorales, on le sait, sont propices à ce genre d’annonces sans lendemain et qui n’engagent que ceux qui y croient.
I. B.
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