Farouk Bouasker : «Tous les candidats sont égaux devant la commission et la loi électorale»

Les faits et gestes des personnes ayant annoncé leur intention de se porter candidats au 1er tour de la présidentielle du 6 octobre 2024, y compris le président de la république Kaïs Saïed, ne sont pas encore pris en compte légalement dans les contrôles effectués par la commission électorale.

C’est ce qu’a déclaré le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker, ce samedi 20 juillet 2024, en réponse à une question à propos de l’annonce de la candidature du président sortant, hier, à Borj El-Khadra, en utilisant les moyens de l’Etat, comme l’ont fait remarquer certains opposants.

On ne peut pas parler de candidatures officielles avant le 10 août prochain, date de l’annonce de la liste officielle des candidats répondant à toutes les conditions requises, a expliqué Bouasker aux médias, en rappelant que l’Isie commencera à recevoir les candidatures le 29 juillet, que les candidats officiels seront connus à partir du 10 août et que leurs faits et gestes seront contrôlés lors de la campagne électorale.

«Tous les candidats sont égaux devant la commission et la loi électorale», a insisté Bousaker. En annonçant ce principe censé fonder la mission même de la commission qu’il préside, il répond en réalité à tous ceux qui accusent l’Isie d’être au service du président sortant et de fermer les yeux sur ce qu’ils considèrent comme des transgressions de la loi électorale de sa part.

I. B.

   

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