«Rien ne justifie le projet douteux d’amendement du code électoral qui est, à l’évidence, inacceptable sur les plans éthique et populaire», a déclaré Zouhair Maghzaoui, le candidat du mouvement Echaâb à la présidentielle du 6 octobre prochain.
Dans une lettre ouverte adressée aux membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), diffusée jeudi 26 septembre 2024, Maghzaoui a exhorté les députés à «écouter la voix de leur conscience et à prendre le parti de l’Etat de droit et du droit du peuple tunisien à décider de son sort à travers les urnes», selon ses termes.
Le projet d’amendement du code électoral, discuté ce vendredi 27 septembre en séance plénière à l’Assemblée, à quelques jours de la présidentielle, propose de retirer l’examen des litiges électoraux au tribunal administratif et le contrôle des dépenses des campagnes électorales à la cour des comptes pour les attribuer à la juridiction judiciaire (cour d’appel et cour de cassation). Ce qui est considéré comme aberrant par beaucoup d’analystes politiques et de représentants de la société civile.
I. B.