La nouvelle loi sur les chèques, qui a suscité d’importantes controverses depuis sa promulgation, a été, jeudi 5 décembre 2024, l’un des sujets débattus lors de la première journée des Journées de l’Entreprise, organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprise, à Sousse, sur le thème : «L’Entreprise et les grands changements : adaptation et opportunités.»
La discussion a porté surtout sur les solutions possibles pour s’adapter aux exigences de la nouvelle loi, qui posent beaucoup de problèmes aux utilisateurs de ce moyen de paiement, et notamment les commerçants et les chefs des petites et moyennes entreprises.
Ont pris part aux discussions Youssef Kortobi, président du conseil de l’Arab Financal Consultants et membre du bureau directeur de l’IACE, Bilel Darnaoui, directeur général de Monétique Tunisie et Kamel Ben Mansour, huissier notaire. «Le chèque a changé, il n’est plus celui que nous connaissons. Nous devons trouver des solutions alternatives», a déclaré M. Kortobi. Et d’expliquer : «On peut utiliser les moyens de paiement digitaux. Mais aussi revenir aux lettres de change dans les transactions commerciales. Beaucoup l’ont rejetée à tort. Il y a des mesures préventives avant de vendre, et notamment une prise de renseignement sur le client, et il n’y a aucune honte à vouloir connaître la situation du débiteur et de sa solvabilité. Car chaque relation de crédit, il y a un risque à gérer», a-t-il notamment expliqué.
I. B.
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