Tout en admettant que le legs hérité du passé est lourd en raison d’une destruction systématique sciemment menée des décennies durant, le président Kaïs Saïed s’est dit profondément convaincu de parvenir à surmonter les difficultés et à instaurer un Etat social tant revendiqué par l’ensemble des Tunisiens.
Comment y parvenir ? Le président de la république estime que le choix des responsables ne doit pas se faire uniquement sur la base de la compétence mais aussi et surtout sur le sens de l’appartenance et de la responsabilité nationale.
La Tunisie, a-t-il fait valoir, regorge de nombreuses compétences mais aussi et surtout de vrais «patriotes» qui n’ont de souci que de faire prévaloir l’intérêt de leur pays. Ce sera là, on s’en doute, le principal critère qui entrera en ligne de compte lors des prochaines nominations des responsables publics : compétents, oui, mais pas seulement, patriotes, avant toute chose.
C’est la nouvelle doctrine défendue par le chef de l’Etat en recevant, vendredi 13 décembre 2024, au Palais de Carthage, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, pour examiner la marche de l’activité gouvernementale et le suivi de la mise en œuvre de ses instructions.
Dans ce contexte, le président Saïed a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer les services rendus aux citoyens par l’administration, appelant chaque fonctionnaire en poste à prendre conscience du fait qu’il est là pour servir le citoyen.
Selon un communiqué de la présidence de la république, Saïed a réitéré son appel à redoubler d’effort en vue d’accélérer l’acquisition d’un nombre de moyens de transport dans les plus brefs délais.
Il a également rappelé la mesure qu’il a prise, consistant à consacrer des quantités d’huile d’olive au marché local au profit des Tunisiens, agriculteurs et consommateurs, à des prix abordables, tout en permettant l’exportation de ce produit à une plus large échelle.
I. B.
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