Tunisie | Les pharmacies privées affectées par la crise des caisses sociales  

La vice-présidente du Syndicat des pharmacies d’officine de Tunisie (Spot) Molka Al Moudir a demandé au gouvernement d’intervenir en urgence pour trouver des solutions à la crise des caisses sociales, et notamment la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

Les pharmacies privées ne pourront pas continuer à fonctionner dans les conditions actuelles marquées par l’aggravation des impayés.

Molka Al-Moudir a déploré l’absence totale de réaction de la part de l’autorité de tutelle aux revendications des pharmaciens d’officine alors qu’il a été décidé de mettre fin au régime du tiers payant pour les maladies ordinaires à partir du 1er octobre prochain.

Le ministère de la Santé doit accepter le dialogue pour trouver des solutions durables au système d’assurance maladie.   

Ce régime du tiers payant est mis en œuvre dans le cadre de la convention sectorielle entre les pharmacies privées et la Cnam. Il s’agit de trouver des solutions pour préserver la pérennité des officines, tout en garantissant la vente des médicaments aux patients souffrant de maladies chroniques et lourdes.

Les pharmaciens ont fourni depuis fin 2024 des médicaments à plus de 3 millions de Tunisiens grâce à leurs efforts personnels ou à travers des crédits bancaires, sans aide ni soutien de la part des structures officielles, affirment les pharmaciens, estimant que le non-respect par la Cnam de ses engagements contractuels menace le système national des médicaments.

Des mesures pratiques et des réformes structurelles doivent être prises en vue de protéger ce secteur.

Le syndicat des pharmaciens d’officine a appelé ses adhérents à une assemblée nationale extraordinaire qui se tiendra le 25 octobre prochain, en vue de prendre les décisions appropriées, protéger les officines privées et garantir le droit des citoyens à l’accès aux soins.

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